La procrastiation active

Mental Health

9 oct. 2025

"La discipline est favoriser ce que tu veux vraiment vs ce que tu veux maintenant."

Procrastination active et passive : comprendre, comparer et agir pour être plus productif

Qu’est-ce que la procrastination ?

Où elle est ma team procrastination ?? Je vous vois ! “Je ferai ça demain” on se sait. J’ai une nouvelle pour vous, bonne ou mauvaise je vous laisse en juger ! 💫

La procrastination n’est pas juste « remettre au lendemain ». C’est un mécanisme d’autorégulation émotionnelle : face à une tâche perçue comme aversive, on choisit une action qui répare l’humeur immédiate (check d’email, rangement, scroll), au détriment d’un objectif à long terme. Cette dynamique explique pourquoi on sait souvent ce qu’il faut faire… mais qu’on ne le fait pas.

Grosso modo, tu sens une anxieté donc plutôt que de traiter le problème, tu te tournes vers un plaisir immédiat (coucou les shockobons!). Mais, nous allons le voir par la suite, il y a pire ! Il y a carrément la procrastination active. Restez bien avec moi, j’y viens.

Définition générale et origines

Au plan scientifique, la procrastination est décrite comme une défaillance de la gestion des priorités et du contrôle des impulsions, un conflit entre objectifs à long terme et besoins émotionnels à court terme. La littérature montre que ce phénomène est répandu et lié à des dimensions de personnalité (impulsivité, faible gestion des buts (paniquez pas, on est ensemble) plutôt qu’à un simple manque de volonté (ouf).

Pourquoi procrastinons-nous ? (peur, perfectionnisme, surcharge…)

Les causes typiques : peur de l’échec ou de réussir (je vous vois), perfectionnisme, tâches mal définies, surcharge cognitive, ou encore recherche de « réparations émotionnelles » rapides. Mais attention : toutes les procrastinations ne se valent pas, la distinction active vs passive est centrale (et on est pas sortis de l’auberge).

La procrastination active

Définition et exemples concrets

La procrastination active est le délai choisi volontairement (carrément) : la personne préfère travailler sous pression, croit tirer profit du « rush » final et organise le report de façon stratégique (faire d’abord des tâches secondaires délibérées, puis attaquer la tâche clé au dernier moment).

Je plaide coupable à 100%, j’ai souvent dit à qui voulait bien l’entendre que je travaillais mieux sous pression. Je préfère avoir des deadlines que de savoir que mon projet est à rendre dans six mois.

C’est un concept remis à l’honneur par Chu & Choi (2005) qui ont montré que certains procrastinateurs auto-déclarés présentent de bonnes performances et attitudes quand ils planifient délibérément de retarder (c’est prouvé les amis !).

Avantages et illusions de productivité

Oui, parfois ça "marche" : le stress aigu peut augmenter l’adrénaline et la concentration, et certaines personnes produisent de bons résultats (yeah). Mais ce gain apparent cache deux pièges (…wait for it) : 1) fragilité : si l’imprévu survient, tout s’écroule mais aussi 2) coût émotionnel : anxiété accrue, sommeil perturbé, fatigue (cortisol). La procrastination active n’est pas une panacée. Et on connaît tous et toutes les méfaits du cortisol sur le long terme.

Risques pour nos objectifs

Même quand la performance est correcte, la procrastination active est statistiquement associée à plus d’irrégularités, moins de marge de manœuvre et potentiellement à une sauce “burnout” sur le long terme si elle devient la norme. Et les deadlines à répétition accroissent la chargent mentale de façon significative (iykyk 👀).

La procrastination passive (c’est pas mieux haha)

Définition et mécanismes

La procrastination passive est l’incapacité à agir, paralysie, indécision, ou avoidance, qui mène à des retards non planifiés et souvent coûteux. Elle est associée à une régulation émotionnelle déficiente : on n’ignore pas la tâche par choix, mais parce qu’on est submergé. On se sent devant une montagne. D’ailleurs, ceux qui ont déjà vécu un burnout savent très bien de quoi je parle. On a l’impression que l’idée même de sortir du lit nous demande un effort incommensurable.

Symptômes typiques

Difficulté à commencer, plans sans exécution, attente d’un “bon moment” qui n’arrive jamais, sentiment de culpabilité chronique (en prime). Contrairement à la forme active, la passive génère presque systématiquement des conséquences négatives (pertes, retards, dettes émotionnelles, sentiment d’être un sombre échec and so on).

Conséquences sur la performance et la santé

La procrastination chronique (principalement passive) est liée à une augmentation du stress et à des comportements de santé dégradés, moins d’exercice, moins de soins préventifs et, à terme, à plus de problèmes de santé. Des études longitudinales récentes montrent que la procrastination affecte la santé via l’augmentation du stress.

Procrastination active vs passive : similitudes, différences et révélations wouah

Points communs

  • Les deux impliquent un différé de l’action

  • Les deux s’accompagnent d’une charge émotionnelle (anxiété/gêne)

  • Les deux répondent à des mécanismes d’autorégulation (gestion des émotions, impulsivité)

Ce qui les distingue vraiment

  • Intentionnalité : active = choix ; passive = incapacité.

  • Risque vs stratégie : active = stratégie risquée ; passive = échec de la stratégie.

  • Impact mesurable : passive entraîne plus souvent des coûts comportementaux durables (stress chronique, perte de rendement).

Mind-blowing insight #1 — la génétique joue un rôle (mais ce n’est pas une excuse)

Les analyses génétiques (jumeaux) montrent que la propension à procrastiner est modérément héréditaire (estimates ~46%) et partage une forte variance génétique avec l’impulsivité (sympa) donc, on naît peut-être prédisposé(e), mais vous me voyez venir si vous écoutez mes podcasts, le « comment » et le « quoi faire » restent entièrement modifiables.

Mind-blowing insight #2 — l’idée que “travailler sous pression est efficace” est contestée

Même si l’« active procrastination » peut donner l’apparence d’efficacité, des travaux récents et des critiques méthodologiques montrent que la validité du concept est limitée : certains “actifs” confondent simplement forme de self-handicapping ou illusion de contrôle. Autrement dit : gérer la pression = OK, mais choisir de toujours repousser ≠ bonne stratégie universelle.

Chiffres peu connus & faits percutants

  • ~20–25% des adultes présentent un profil de procrastination chronique

  • Chez les étudiants, les taux grimpent : ~50% ou plus déclarent des comportements procrastinatoires récurrents selon les enquêtes universitaires. En même temps, moi aussi je procrastine on purpose les tâches ou les trucs que je n’aime pas ou que je n’ai pas choisi, pas vous ?). Je suis prête à parier que ce que les étudiants procrastinent, c’est souvent ce qu’ils n’ont pas choisi.

  • Étude longue : la procrastination prédit une pire santé ultérieure via l’augmentation du stress (et du cortisol, ce fifrelin ne nous veut pas que du bien). Et attention hein, je ne parle pas seulement de “on se sent mal”, il a de vraies conséquences !

Comment surmonter la procrastination (stratégies validées par la recherche (of course!)

Stratégies pour la procrastination active (si vous voulez garder l’“avantage” sans le prix émotionnel)

  • Simuler la contrainte : crée des deadlines externes (accountability buddy, micro-livrables, micro to-do qui te font avancer doucement vers votre but final

  • Plan B intégré : anticipe l’imprévu (buffers temporels de 20–30%) pour éviter le crash si le dernier moment foire

  • Rituel d’entrée : définir une séquence précise (2 min préparation + 25 min Pomodoro) pour canaliser la poussée de stress en productivité.

Stratégies pour la procrastination passive (priorité : débloquer la paralysie)

  • Micro-engagements : démarrer par une tâche 2 minutes (effet Zeigarnik inversé : une fois commencé, on continue (essayez je vous jure, c’est prouvé).

  • Segmenter + automatiser : transformer une tâche énorme en 5 actions datées dans le calendrier (et automatiser rappels) (coucou le time blocking)

  • Pause émotionnelle : techniques de régulation (respiration 4-4-4, journaling 5 min) pour réduire l’évitement émotionnel avant d’agir. À propos, saviez-vous que j’ai publié mon premier “journal manifestation” dispo only sur Amazon, et qui vous permet d’atteindre n’importe quel objectif grâce à la manifestation, en créant une vision ultra ciblée et réaliste ?

Outils pratiques

  • Matrice d’Eisenhower (priorités), Pomodoro (25/5), apps anti-distraction (Forest, Freedom), accountability groups (Slack/Telegram), micro-deadlines dans Google Calendar… Perso j’utilise le time blocking, et le mind mapping mais c’est juste moi.

📝 Tableau comparatif : procrastination active vs passive

Caractéristiques

Procrastination active

Procrastination passive

Définition

Report volontaire et stratégique : travailler sous pression par choix.

Report involontaire : incapacité à agir malgré la volonté.

Intentionnalité

Consciente et planifiée (choix délibéré).

Non intentionnelle (blocage, paralysie, indécision).

Exemples

Attendre la veille d’un examen pour réviser en pensant « je travaille mieux sous pression ».

Repousser un dossier important pendant des semaines par peur de mal faire.

Effets immédiats

Adrénaline, concentration accrue à court terme.

Stress, culpabilité, perte de motivation immédiate.

Conséquences à long terme

Fatigue, manque de marge, risque de burnout si répétée.

Stress chronique, baisse de performance, impact négatif sur la santé.

Solutions

Deadlines artificielles, plan B, rituels productifs (Pomodoro, accountability).

Micro-actions, tâches découpées, régulation émotionnelle (respiration, journaling).

Conclusion — Transformer la procrastination en carburant (et non en bombe)

La vraie révolution n’est pas d’éradiquer toute procrastination (mission impossible) mais de savoir laquelle vous faites le plus souvent (active ou passive) et d’appliquer la bonne stratégie. En bref : connais-toi, découpe, et externalise, et tadaaaa tu transformes le « je ferai demain » en « je livre maintenant, mieux, et sans y laisser ma santé ». Enfin c’est la théorie, mais c’est ce vers quoi on veut tendre. Même si un seul de ces conseils vous a aidé, j’ai réussi ma mission.

Merci d’avoir lu jusqu’au bout, j’espère que vous êtes devenus des pros du time management ! See you en ligne, podcast ou insta 😘

Références clés (évidemment on ne balance pas des chiffres comme ça !)

  • Chu, A. H. C., & Choi, J. N. (2005). Rethinking procrastination: Positive effects of “active” procrastination behavior on attitudes and performance. PubMed summary. PubMed

  • Steel, P. (2007). The nature of procrastination: a meta-analytic and theoretical review. Psychological Bulletin. PubMed

  • Sirois, F. M. (2023). Procrastination and health: longitudinal evidence linking procrastination → stress → worse health behaviours. British Journal of Health Psychology / PubMed. PubMed

  • Gustavson, D. E., Miyake, A., Hewitt, J. K., & Friedman, N. P. (2014). Genetic relations among procrastination and impulsivity (twin study). Psychological Science. PubMed

  • Chowdhury, S. F. (2018). A critique of the construct validity of active procrastination. (critique méthodologique). ScienceDirect

  • Synthèses et statistiques sur prévalence & étudiants : revues et articles (20–25% adultes chroniques; 50%+ étudiants). ResearchGate+1

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